Le bon brasseur, de Piedboeuf à Jupiler
Le musée du grand Curtius prolonge d'une semaine (jusqu'au 19 janvier) l'exposition qui permet de revivre quelques moments de l’histoire de la brasserie liégeoise devenue multinationale... Au terme de la visite, le WE uniquement, une dégustation inédite d'une Jupiler à l'ancienne non filtrée, la Jupiler Wild vous sera offerte dans un mini bar aménagé.
À découvrir uniquement dans le cadre de l'Expo ! De plus, l'entrée est gratuite, et oui.
C'est au troisième étage du musée, au travers de plusieurs centaines d'objets collectionnés depuis les années 30, que l'on découvre, ou que l'on se rappelle selon notre âge..., la forme de verres, la diversités des cartons publicitaires, des décapsuleurs, des plateaux de cafetier, etc.
C'est, bien-entendu, avec un regard particulier pour l'emballage de la bière et principalement les bouteilles de bières qui ont bien changé de look que je visite l'expo. Et enparticulier, la bouteille de Jupiler avec un système de bouchage mécanique, composé d'un cône de porcelaine traversé par une monture métallique qui prend appui dans le trou percé.
Le bouchon est muni d'un joint en caoutchouc permettant l'étanchéité du bouchage. Mais comme ce type d’emballage était prévu pour être réutilisable, il fallait enlever ce joint pour bien nettoyer la bouteille...
Ce qui a probablement fait disparaître cette fermeture..., que l'on retrouve actuellement sur des bières artisanales telle la « Bon secours » en Wallonie.
On voit apparaitre maintenant ce bouchage mécanique avec des bouchons non plus en porcelaine mais entièrement en plastique, ce qui évite l'ajout du joint en caoutchouc.
Des brasseurs allemands continuent à proposer ce type de bouchage. Et même parfois la capsule couronne ET le bouchage mécanique ! Pratique...
Même si la brasserie Jupiler ne nous habitue pas trop à de nouveaux looks, je pointe quand même deux manchons publicitaires originaux.
Espérons que notre petit brasseur liégeois, Piedboeuf de Jupille, fusionné avec Stella Artois en 1987 sous le nom d'Interbrew, puis InBev après la fusion avec le brasseur brésilien Companhia de Bebidas das Américas, et enfin ABInBev suite à la fusion de Anheuser-Busch, nous propose des conditionnements sympas dans le futur ?
Et, SVP, toujours de la bonne bière brassée en Wallonie...
Pascal Léonard, Ing Conseil & Emballagiste
#ecopackaging #packaging
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